Quand Paris trébuche, le monde se retourne…
C’est un peu comme si Superman s’était pris une porte vitrée en voulant sauver le monde. Après avoir pulvérisé l’Atlético de Madrid avec un cinglant 4-0, le PSG s’est pris les pieds dans le tapis brésilien et a trébuché sur Botafogo (0-1). Oui, vous avez bien lu, les Parisiens ont échangé leurs ailes de champions pour des semelles de plomb et ont goûté à la défaite. Mais à Paris, on sait boire le café amère avec élégance : les joueurs, la tête basse, se disent que ce n’était qu’un jour sans croissant.
Les dirigeants parisiens, eux, philosophaient. « Quand on gagne sans effort, on perd de vue le sommet”, a déclaré un Luis Enrique qui a probablement lu ça dans un fortune cookie. Fatigue, surestimation, ou complot du calendrier cosmique ? Face à des Brésiliens frais comme des baguettes du matin, l’équipe a montré des jambes aussi légères qu’une ancre. Néanmoins, les Parisiens se voient déjà rebondir comme des kangourous sur trampoline.
Botafogo, en revanche, a sauté de joie comme si le Père Noël avait livré tous leurs cadeaux en avance. Pour eux, c’est un jour historique, autant que si un pingouin avait gagné le marathon de Rio. Pour Paris ? Quelques mines déconfites, mais la route est longue et la soixantaire de matchs n’a pas encore eu raison de leur fierté. Alors, mesdames et messieurs, préparez les popcorns, le spectacle n’est pas terminé !