Blanc voit l’avenir avec des lunettes roses…
Alors qu’il trotte désormais en selle pour le club d’Al-Ittihad, l’inénarrable Laurent Blanc volerait encore quelques regards furtifs vers ses chers Rouge & Bleu. Comme le coq proverbial persuadé de l’arrivée du jour, Blanc avait fermement cru en l’avènement du PSG comme conquérant de la Ligue des champions, même armé de son baguette magique du dimanche. Et il était là, à applaudir depuis les dunes, pendant que Marquinhos, ce guerrier fidèle, élevait le trophée comme on hisse un gâteau d’anniversaire géant sur une table bancale.
Avec une lucidité de magicien bienveillant, Blanc souligne que pour que la sorcellerie fonctionne, toutes les baguettes – joueuses, entraîneur et financières – s’alignent en une symphonie éclatante. Une symphonie que seul Luis Enrique pouvait orchestrer avec un balai de génie façon Harry Potter du coaching. Bien sûr, entre deux croissants, Blanc ajoute que les défaites passées du PSG étaient telles des chutes comiques sur une peau de banane à la sauce Champions League.
Quant à Ousmane Dembélé, il attend patiemment son Ballon d’Or comme un enfant devant une vitrine de confiserie. Parce que oui, selon Blanc, le foot reste avant tout une danse collective, où l’on mesure ses pas aux côtés de ses comparses. Mais au royaume du ballon rond, ce sont parfois les fauteuils dorés qui sont distribués de manière aussi aléatoire que les lots de tombola à la kermesse du coin. Chapeau bas à Dembélé, mais encore plus bas à ces synchronisations collectives qui font les vraies légendes du Paris Saint-Germain.