Le PSG s’envole, Vitinha en apesanteur…
Tel un magicien qui secoue sa baguette, Vitinha a transformé le terrain en une scène digne de Broadway. La danse du PSG a hypnotisé l’Atlético de Madrid et le score final de 4-0 a résonné comme un opéra vengeur en quatre actes. Dante pourrait écrire une Divine Comédie rien que pour ce match où notre cher Vitinha, tel un Cendrillon du foot, a trouvé chaussure à son pied : un joli but bien poli.
En pleine forme olympique après la finale victorieuse contre l’Inter Milan, Vitinha semble avoir trouvé la fontaine de jouvence dans une bouteille d’eau vitaminée. Jamais le numéro 17 n’a brillé autant, dirigé le centre de jeu comme un maître chef d’orchestre qui fait danser son orchestre. Son but, pure symphonie, l’a auréolé du titre d’homme du match, un titre bien calé comme un Napoléon sur son trône.
Dans l’interview d’après-match où il aurait pu réclamer son trône étoilé, Vitinha a humblement chanté la mélodie du travail d’équipe. « On a fait courir l’Atlético comme si on leur avait offert un abonnement à un marathon », a-t-il lancé avec la grâce d’un poète urbain, expliquant que quand le score monte, les ballons se partagent comme des bonbons. Lee Kang-in a reçu un penalty en cadeau, prouvant qu’au PSG, générosité rime avec harmonie.