Deschamps et les mystères du turnover…

C’est désormais officiel, mesdames et messieurs : le PSG, l’Einstein du foot français, pourrait n’aligner qu’un électron – Lucas Hernandez – lors du match entre la France et l’Allemagne ! Après une défaite rocambolesque contre l’Espagne, les Bleus se frottent maintenant aux Allemands comme un chaton curieux aux moustaches d’un tigre. Didier Deschamps, le prestidigitateur du vestiaire, a décidé de jongler avec les joueurs comme un clown avec des quilles.

La BBC a le Louvre, nous avons Deschamps qui repeint son onze initial en laissant Désiré Doué sur le banc, un peu comme une Mona Lisa qui aurait décidé de sourire de dos. Ousmane Dembélé, le funambule à la cheville de cristal, et Bradley Barcola, le parfait compagnon de marbre, ont choisi de faire une pause bien méritée sur le terrain des blessés. Au grand dam de leurs fans, ils devraient s’installer confortablement devant TF1, chips à la main.

Et pendant que tout ce joli monde se rhabille, Lucas Hernandez devient notre GPS vers le succès, guidant ses coéquipiers avec la grâce d’un chef d’orchestre jonglant entre Tchaïkovski et la Macarena. Si Malo Gusto, Randal Kolo Muani et les leurs choisissent bien leurs gammes, la petite finale de la Ligue des nations pourrait devenir un concert à la Philarmonie de Paris, avec ou sans bémol. À vos pronostics, messieurs-dames !