Festival de louanges pour Dembélé!…
C’est un oiseau ! C’est un avion ! Non, c’est Ousmane Dembélé ! À 10 jours de la finale de Ligue des Champions, le PSG a sorti le grand cirque Barnum à Poissy, attirant les regards hypnotisés des journalistes comme des enfants devant un marchand de crêpes. L’illustre Pedro Miguel Pauleta, vêtu d’une aura légendaire, a dégainé ses paroles comme d’autres dégainent les croissants : avec douceur et admiration.
Le Professeur Pauleta, comme les adeptes du stade aiment maintenant l’appeler, a prophétisé sous les cieux parisiens que leur conquête finale s’apparentait à gravir l’Everest en tongs. Mais ne vous y trompez pas, la foi est bétonnée comme un bouclier vibranium. « Faites-moi confiance, cette équipe, c’est un orchestre symphonique ! Une symphonie que tout adversaire finirait par applaudir ! », clamait-il avec la ferveur d’un supporter qui vient de gagner au loto.
Et au centre de cet opéra resplendissant, Dembélé a brillé tel un diamant grésillant au soleil du midi. Ses 33 buts sont de véritables feux d’artifice que même la tour Eiffel envie. Pauleta, le poète des temps modernes, nous chante une future odyssée où l’attaquant pourrait toucher le Ballon d’Or, tel Midas touchant quoi que ce soit !
