Luis Enrique flotte dans les airs et les esprits…
Ce mercredi 21 mai, le Campus PSG ressemblait à un zoo avec son lot de taureaux en furie… mais pas de panique, aucun animal à quatre pattes en vue ! Sous l’œil attentif de Luis Enrique, les joueurs ont tricoté du ballon dans un espace réduit, répartis en deux groupes bien décidés à faire danser la samba au cuir rond. Le groupe composé de Vitinha, Neves, Marquinhos, et compagnie tentait de se passer la baballe plus rapidement qu’un Parisien pressé de prendre le métro, tandis que l’autre équipe jouait à « cache-cuir » sous une nuée de flashs.
Après cette mise en bouche haute en couleurs, les joueurs ont changé de menu en passant à un tir de précision sur des buts secoués par le vent, aussi réduits qu’une portion de frites dans un fast-food cher. Et pendant que les joueurs s’échauffaient, Enrique, tel un vautour pensif, survolait la scène perché sur une nacelle. Sa vue aérienne lui permettait peut-être de rêver à un plan de jeu aussi brillant qu’un feu d’artifice du 14 juillet.
Seule ombre au tableau, l’absence de Kimpembe, véritable roc qui aurait pu empêcher plus d’un tir au but des adversaires imaginaires. Les titis parisiens El Annach, Kamara et Mbaye, quant à eux, ont profité de l’occasion pour montrer qu’ils ne sont pas juste bons à faire tapisserie. Quoi qu’il en soit, la finale approche et le suspense est aussi tendu qu’une corde à linge attachée entre deux gratte-ciels parisiens!