Les Parisiens en mode cirque à Strasbourg…
Ah, les Parisiens, toujours prêts à faire du grand art sur un terrain de football, qui a dit que les clowns n’avaient pas leur place sur la pelouse ?! Ce week-end, contre Strasbourg, c’était « Chute à l’Opéra » ou « L’art de l’échec en technicolor ». Luis Enrique a sorti son chapeau magique pour aligner une équipe de remplaçants, probablement en espérant surprendre Strasbourg avec une version remastérisée du PSG. Résultat ? Un saupoudrage de catastrophes dignes des plus belles comédies burlesques. Lucas Hernandez avait l’air tellement perdu qu’on aurait dit qu’il cherchait à concéder un but contre son camp pour se retrouver. Et il l’a fait avec maestria ! 2/10, applaudi par Le Parisien, il nous a offert une performance à faire pleurer même la Joconde.
Du côté de l’attaque, Gonçalo Ramos s’est démené tel un crabe sur un skate. Oubliant que les cages étaient plus grandes que ses cibles habituelles dans les parties de fléchettes au bar du coin, il a récolté un fabuleux 4/10. Quant à Lee Kang-In, il a prouvé que pendant 45 minutes on peut jongler avec les déceptions comme on jongle avec des pastèques trouées. Frustrant, il n’a fait qu’un bon centre avant de faire une sortie à la Baywatch après un coup au tibia.
Heureusement, une lueur d’espoir est venue des juniors avec Axel Tape, un défenseur de 17 ans qui a montré qu’on peut être jeune et avoir plus d’assurance qu’un adulte face à une soupe épicée. Métaphore filée et jeu aérien, il a sauvé l’honneur d’un PSG plus timide qu’un caméléon en pleine partie de cache-cache. Un point pour lui, bouffée d’oxygène pour les supporters, qui repartiront la tête pleine de souvenirs mémorables… de maladresses.