La danse absurde des étoiles filantes parisiennes…

Le PSG, ce colosse aux pieds de néon rose bonbon, a trébuché de la plus étrange des manières sur le tapis piégeux du RC Strasbourg. Mais que faisaient donc ces valeureux géants du foot ? Eh bien, il semble qu’ils avaient la tête ailleurs — possiblement au-delà de la lune ou plutôt, vers l’astre Gunners londonien. Luis Enrique, tel un chef d’orchestre ayant pris sa baguette de baguette, a décidé de laisser ses premières violons en pause. Notre bon Violine Donnarumma, le prodigieux Achilleret Hakimi et d’autres virtuoses étaient sur la touche, probablement occupés à tricoter des écharpes pour le printemps parisien.

Cependant, au milieu de cet opus chaotique, deux étoiles un peu vacillantes, Gonçalo Ramos et Bradley Barcola, ont lancé leurs traits de stardust sur la pelouse alsacienne. Barcola, après une épopée de vitesse digne du lièvre pressé, a marqué d’un coup pointu qui ferait rougir un pic-vert en pleine danse. Ramos, lui, tout en maladroit Guidon d’Amour, a raté de peu le cœur du filet, telle une fléchette flottant bizarrement dans l’air. C’est sûr, ces messieurs ont donné un spectacle dont on se souviendra jusqu’à… mardi au moins !

Mais n’ayez crainte, braves supporters du PSG ! Ce revers strasbourgeois n’est qu’un petit caillou lancé par une catapulte fatiguée. Car mercredi, à l’horizon londresque, une bataille galactique se prépare contre Arsenal. Et pour cette chevauchée intergalactique, les plus vaillants mousquetaires seront de retour, luisants et flamboyants comme des super-héros de bande dessinée. On croise les doigts pour que Dembélé, le fusée ailée, survole aisément l’Empire pour un spectacle céleste digne des plus belles histoires contées par la pelouse de l’Emirates Stadium.