Arsenal va-t-il mordre la poussière parisienne ?…
Oh là là, mesdames et messieurs, préparez vos lorgnettes et accrochez bien vos chaussettes, car le Parc des Princes est prêt à déchaîner une tempête de pied-ballerins ! L’Equipe nous annonce sur un ton aussi tendu qu’une rambarde de stade que le PSG affronte Arsenal en demi-finale de la Ligue des champions. Comme un duel entre deux chats de salon prétentieux se disputant un coussin moelleux, ces équipes se sont fabriquées de toutes pièces comme des mécanos de haut vol, sans se laisser embobiner par les sirènes des stars tape-à-l’œil. Le suspense est estomaquant: Paris saura-t-il faire chavirer la barque londonienne qui a envoyé le Real boire la tasse ?
Enter Marquinhos, le capitaine aventureux qui a survécu à plus de tempêtes qu’un parapluie à Cherbourg ! Le chouchou du Parc pourrait bien faire ses valises pour le Championship saoudien! Mais pour l’instant, c’est un leadership ardent comme une bouilloire qui est attendu de sa part. Le match contre Aston Villa a réveillé les fantômes du passé comme si Halloween débarquait en plein printemps. Le PSG peut-il enfin percer les mystères de la Ligue des champions, ou retournera-t-il à ses rêves humides de victoire, en soupirant ?
Enfin, voici venir Dembélé, l’électron libre du PSG, rivalisant de charme avec une baguette fraîchement sortie du four, qui réchauffe même les cœurs les plus glacés. Dans ce vestiaire, il rayonne comme un calendrier de chats mignons accroché dans une caserne. Boy-scout parisien aux mille langues, il joue au grand frère tout en maléabilité. Son repositionnement dans l’axe a tout d’un épisode de ‘C’est pas Sorcier’ sur l’architecture du milieu de terrain moderne. Dans ce Paris-Arsenal, son aisance et ses démonstrations émotionnelles oscillent entre la pièce de théâtre shakespearienne et la sitcom de foot. Si la Ligue des champions ne savait pas ce que « leader naturel » voulait dire, elle le saura bientôt grâce à Ousmane !