Franck Haise, chef d’orchestre de l’exploit…

C’est un peu comme si un manant défiait le roi du foot royal et l’emportait d’une pichenette bien placée ! Hier soir, la bande à Franck Haise a envoyé le PSG faire ses valises avec un triplé cuisant à domicilation express. Les Parisiens, pourtant en pleine orgie de tirs, se sont cassés les dents contre un mur nommé Marcin Bulka, le gardien à trois bras et deux antennes de Nice.

Dans la chaleur des projecteurs du Parc des Princes, le PSG espérait chanter la sérénade de l’invincibilité jusqu’au bout de la saison. Mais les Aiglons ont joué une symphonie inverse. Franck Haise, digne maestro, a transformé ses joueurs en instrumentistes virtuoses d’un soir. Imaginez un orchestre jouant du heavy metal en plein opéra classique. Le coach a avoué que la performance demandait l’alignement des planètes, façon astrologie footballistique.

L’exploit, c’est comme cuisiner une pizza sans fromage : peu y croient, mais ça marche parfois. Encore moins le PSG, qui a expérimenté cet art culinaire involontaire. L’alchimie rare d’un âne volant plutôt qu’un bourdon ponctuel sur le ballon, une défense qui ne lâche rien, et un Bulka en transe, ont permis à Nice de décrocher la lune. Franck Haise n’a peut-être pas la recette secrète, mais il sait composer un hit surprise !