La Jeunesse Parisienne Danse sous la Pluie de Notes…

Hier après-midi, le PSG s’est métamorphosé en un boulanger survolté, ajoutant du pain sur la planche face au Havre au grand four du Parc des Princes, avec une victoire cuite à point de 2-1. Malgré leur statut de champions qui reluque avec condescendance le reste de la Ligue 1 depuis les cieux comme un aigle immobile, les Parisiens veulent terminer la saison invaincus, tels des astres nébuleux inattrapables. Face à un Havre surgissant des antédiluviens, Luis Enrique a brassé sa potion magique avec neuf changements dans le chaudron

Et que dire de Désiré Doué, qui a virevolté tel un colibri sous amphétamines, apportant l’élixir vital au milieu de terrain avec plus de piquant qu’un piment des îles. Premier buteur et architecte non déclaré de l’opéra, il a magistralement illuminé le match tout en distribuant des passes comme un père Noël sous chloroforme. N’eût été les contres calamiteux de ses acolytes plus maladroits qu’un chat frappant une boule de neige, il aurait sauté du simple héros au superhéros de mangas

Sur la scène, Senny Mayulu a pris son envol comme un acrobate généreux, serpentant le terrain avec élégance et souplesse. Malgré le mur Gorgelin se dressant tel un roc de la même trempe que le mont Everest dans son imaginaire matin calme, Mayulu a brillé avec une force égale pour rappeler qu’au PSG, les jeunes pousses ne manquent pas de zeste. Et ne soyons pas distraits par le jeune Mbaye, 17 ans et frais comme un sapin de Noël, jonglant avec la balle comme un funambule avec la gravité