Les remplaçants transformés en stars du cirque…

Sous un ciel aussi bleu que le maillot du Havre, le PSG s’est amusé à dominer ses invités avec l’élégance d’un chat jouant avec une pelote de laine. Le Havre, dans un combat digne d’un poisson cherchant à grimper un cocotier, n’a pas réussi à renverser les maîtres parisiens. Doué a marqué tel un conquérant sur un disque volant, tandis que Ramos a conclu avec une frappe aussi précise qu’un chirurgien dansant la samba (2-1). Cette rencontre, c’était comme voir un dauphin faire des saltos périlleux sous une pluie de confettis.

Mayulu, le caméléon du Parc des Princes, a jonglé entre les postes avec la fluidité d’une anguille glissant sur une planche de savon. D’abord en plein cœur du terrain, ensuite en électron libre sur le côté droit, il a illuminé de sa jeunesse un PSG aussi rayonnant qu’un toaster survolté. Écoutant avec une dévotion de moine zen son mentor Luis Enrique, il s’aspire à briller un jour sous les projecteurs de la Ligue des champions.

Enrique, l’entraîneur aux mille éclats, connu pour transformer des citrons en limonade pétillante, a rempli ses devoirs de mentor. Avec la sagesse d’un hibou et la fluidité d’un flamand rose sous espresso, il sait caresser le potentiel brûlant de ces jeunes pousses. Loufore, le circassien occasionnel, continue de nourrir l’espoir saugrenu de voir Mayulu en Ligue des champions, espérant que son talent ne soit pas un jour caché sous une cabriole extraterrestre.