En avant pour la fantaisie footballistique…
À Paris, ce samedi, le Parc des Princes s’est transformé en théâtre de marionnettes footballistiques. Avec Luis Enrique en tant que grand maître espiègle, le PSG a accueilli Le Havre pour une farandole de jongleries et de coups de tête magiques. En mode magicien moustachu, Enrique a laissé Ousmane Dembélé faire une sieste bien méritée et n’a pas sollicité Willian Pacho, qui avait un rendez-vous galant avec un mouchoir en papier. À la place, des titis effervescents ont fait valser le cuir avec l’agilité d’acrobates en tutu.
Sur le terrain, c’était le carnaval des titis ! Dès les premières minutes, Désiré Doué et sa bande ont joué à « trap-trap » avec le ballon, tournant en bourrique les joueurs du Havre. Bradgate Barcola a ouvert les festivités en dégainant une passe laser vers Doué qui, après quelques pirouettes, décocha un tir si précis qu’il aurait pu couper le roquefort en deux. Les Havrais, eux, n’ont pas fait de la figuration : Soumaré, avec l’agilité d’un chat ninja, a réduit l’écart en plantant un but digne d’un kung-fu footballistique.
La mi-temps a vu des changements dignes des Feux de l’Amour : des entrées, des sorties, et même des tentatives acrobatiques de Gonçalo Ramos, déguisé en jongleur maladroit sous le feu des projecteurs. Mais rien n’y a fait : malgré leur festival jonglesque et un Safonov fidèle à sa cage telle Cerbère gardant les Enfers, Paris resta devant. Les Parisiens continuent donc leur chevauchée vers l’invincibilité, défiant les lois de la pesanteur footballistique et laissant leur public béat, les yeux pleins d’étoiles brillantes et les cœurs palpitants d’adrénaline.