Les montagnes russes de Villa Park…
Imaginez-vous dans un film d’action où le héros, alias le PSG, mène sa course poursuite effrénée, engrangeant deux buts comme on empile des crêpes un dimanche matin ! Et voilà, contre toute attente – et après avoir écarté Astérix et toute sa bande – les gaulois de Villa Park ressuscitent, marquant trois buts dans un suspense à rendre jaloux Hitchcock. Une qualification pour les demi-finales arrachée telle une tartine beurrée par un Labrador affamé. Bravo à notre héros malgré lui, le PSG.
Voyez-les, ces Parisiens, héros d’une tragédie shakespearienne sans larmes. Ils planent tout d’abord dans les nuages grâce à un début ennivrant. Puis, patatras ! Aston Villa, tel un ménestrel revanchard, enfile les buts comme des perles à enfiler sur un collier de rebondissements inattendus. En 57 minutes, la victoire se transforme en une promesse à moitié avalée – la course contre la montre a commencé.
L’homme du match, le maestro Ousmane Dembélé, en bon coach de gymnastique après une séance de gainage, a conseillé à tous d’être aussi vigilants qu’une armée de fourmis sur une sucrerie. « À 2-1, on s’est vu trop beaux, trop vite », a-t-il claironné, avant de rappeler que la route vers la gloire est pavée de sagesse et de tacles rageurs. Un match valant son pesant de cacahuètes grillées, croyez-moi bien !