Unai Emery encense ses vaillants trublions…
Le Parc des Princes a vibré tel un toaster survolté tandis que le PSG remportait sans sourciller son quart de finale aller de Ligue des champions face aux courageux Aston Villa (3-1). Pour les Parisiens, se promener sur le terrain, c’était comme une balade dans un parc d’attractions. Malgré un démarrage clopin-clopant, le PSG a enclenché la fusée en chocolat chaud, annihilant toute tentative de rébellion des pauvres Villans.
Sur l’autre rive, Unai Emery, le chef d’orchestre des Villans, jonglait avec les mots comme un clown au cirque. « Fier de mes garçons », clamait-il, semblable à un général d’armée qu’on aurait aspergé d’eau de rose. Dans son théâtre de marionnettes en voyant double, Emery a trouvé ses troupes vaillantes malgré la déferlante de Rouge & Bleu. « Il faudra être des lions à poil dur à Villa Park », prophétisait-il, arborant l’espoir comme un pin’s sur sa veste en tweed.
À Villa Park, ce rêveur Hispadin espère une remontada version guacamole. « On fera rugir le stade aussi fort qu’une vache espagnole sur deux roues », exaltait Emery en conférence de presse. Avec une armée de supporters prête à mugir, il compte bien faire avaler leur chapeau tricorne aux Parisiens. Oui, le retour promet d’être une salsa endiablée sur fond de sifflement de marmite de bouilloire.