Des joueurs prêts pour le festival du Parc…

Dans une galaxie pas si lointaine, sous les projecteurs flamboyants du Parc des Princes, le PSG a transformé un quart de finale de Ligue des champions en une farandole de passes magiques. L’équipe de la capitale a fait danser les joueurs d’Aston Villa comme des carpes sautillantes lors d’un concours de pêche. Malgré un début en mode « tortue endormie », avec Rodgers qui plongeait le ballon au fond des filets parisiens, les héros du PSG ont repris du poil de la bête. Nuno Mendes, tel un phénix, a marqué un but de l’au-delà, effaçant sa bourde initiale et redonnant espoir aux fans délirants.

Vitinha, le maestro des passes, a régné en roi absolu sur le milieu de terrain. Dans un ballet de passes précises dignes d’un chef d’orchestre avec trop de café, il a enchaîné les 148 passes, un chiffre si élevé qu’il est à deux doigts de défier les lois de la gravité footballistique. Ses coéquipiers, Kvaratskhelia et Doué, ont ajouté du piment avec leurs dribbles endiablés. Tel un duo de jongleurs de cirque, ils ont fait valser les défenseurs anglais avant de catapulter le ballon au fond des filets avec la précision d’un acrobate.

Pendant ce temps, Lucas Beraldo était au milieu du chaos tel un funambule légèrement déséquilibré. On aurait dit qu’il marchait sur un fil mince comme une crêpe bretonne, souvent dépassé mais finissant par retrouver l’équilibre grâce à la faible adversité de nos chers amis anglais. À voir : les notes des parisiens; un crash-test par excellence où Donnarumma s’est octroyé un 5 généreux, pendant que des Hakimi et Mendes jazzaient à 6,5 sur 10, et Kvaratskhelia menait le bal avec un fier 8 scintillant. Le PSG est en route, la moitié du chemin est parcourue, direction Villa Park pour le prochain épisode du feuilleton européen.