Ascenseur émotionnel au Parc des Princes…

Dans un Parc des Princes chauffé à blanc, le PSG s’est retrouvé mené face à Aston Villa, tel un boulanger pris en flagrant délit de baguette brûlée par son patron bougon. Tout commença par une danse macabre de Nuno Mendes qui, en voulant faire des pirouettes à la Beyoncé, perdit le ballon pour offrir un but sur un plateau – garniture fromage-saucisse incluse – à l’imperturbable Morgan Rogers.

Mais, tel un chat du Cheshire à neuf vies, le PSG n’a pas tardé à ajuster sa cape de super-héros. Désiré Doué, sorti tout droit de la caverne d’Ali Baba, a perforé les filets d’un Martinez médusé à la manière d’un lapin hypnotisé par Pharrell en concert. Ce missile sol-air parisien a remis les pendules à l’heure et offert un petit chocolat juste avant la mi-temps aux Parisiens affamés.

En deuxième mi-temps, Kviaratskhelia s’est transformé en dragster géorgien, déposant Disasi comme une vieille chaussette trouée, avant de catapulter le ballon sous la barre d’un Martinez, transformé en danseur de Lambada sans grâce. Pour enfoncer le clou et sceller le cercueil des Villans, Nuno Mendes fit un dernier tour de passe-passe, faisant croire à un tir pour marquer dans un but déserté comme une plage en novembre. Le public, conquis, entonna alors un « Bravo! » après ce spectacle digne d’un cabaret parisien.