Le retour de l’antihéros de 2022…

Ce mercredi, à l’heure où le coq chante sa sérénade nocturne (ou à 21h pour les moins rêveurs) sur Canal +, le Parc des Princes se transforme en véritable Colisée moderne. L’affrontement choc entre le PSG et Aston Villa promet quelques grimaces et péripéties à couper le souffle. Évidemment, au centre de l’arène se tiendra notre cher Emiliano Martinez, l’antagoniste flamboyant, pas très tact, mais oh combien divertissant, surtout depuis qu’il a transformé la finale de la Coupe du Monde 2022 en son théâtre personnel et quelque peu dramatique.

Bernard Lama, l’oracle des poteaux, a jeté son dévolu (très amical) sur Martinez, décrivant le gardien argentin comme un bon bol de soupe : chaud, agréable par moments, mais pas de quoi éveiller une tempête culinaire. « Un bon gardien, sans plus, » dit-il en sirotant son café comme si c’était du nectar divin. Lama semble plus passionné par Donnarumma, le colosse qui a troqué ses excès culinaires pour un soupçon de grâce et de légèreté. Une sorte de métamorphose digne d’un conte où la grenouille devient un prince agile, mais avec un style bien à lui.

Dans les coulisses d’un podcast savamment nommé « La Voix des Gardiens », Bernard nous livre ses pensées aériennes sur le jeune Donnarumma, qui, on le découvre, a perdu quelques kilos pour flotter comme une plume dans ses cages. Impressionnant pour un garde du corps des filets ! Avec des punchlines dignes du meilleur stand-up, il a démontré qu’on peut défendre ses buts aussi bien qu’un chat défend son territoire. Alors, prévoyez popcorn et tournez tous vos yeux vers ce match, car même les poings de Donnarumma semblent avoir développé leur propre intelligence. Ah, l’évolution : c’est parfois plus simple qu’une guitare sans cordes.